Soignies et 1830

En 1832, Soignies a reçu, comme cent autres communes, un drapeau d'honneur des mains du roi Léopold Ier pour sa participation à la Révolution de 1830. Cette relique est aujourd'hui conservée au musée du Vieux Cimetière mais son état ne permet pas de le manipuler. C'est pourquoi nous ne pouvons que vous proposer cette photo d'archive de l'Institut royal du Patrimoine artistique.

Trois habitants de Soignies ont reçu en avril 1835 la Croix de fer, distinction dont il existe seulement 1031 récipiendaires. Il s'agit de Th.-Eugène Plasschaert, commerçant, qui commandait les volontaires de Soignies et qui s'est particulièrement illustré par sa bravoure lors des combats des 25 et 26 septembre à Bruxelles. Un autre commerçant, Denis Berson, a arboré sur le perron de l'hôtel de ville le drapeau national dès le 5 septembre et n'a pas hésité à diffuser la proclamation du gouvernement provisoire appelant la population à prendre les armes. Il a participé aux combats dans la capitale en tant que commandant en second des volontaires de sa commune. Le médecin Henri Leroy, lui, a organisé une distribution d'armes le 24 septembre après avoir enfoncer les portes du magasin d'armes. Il fut ensuite le bourgmestre de Soignies de 1830 à 1836. 

En 1930, à l'occasion du centenaire de ces événements, le prince héritier Léopold et la princesse héritière ont planté à Soignies un « arbre de la Liberté ». De tels symboles ont vu le jour dans plusieurs communes en 1830, mais le centenaire de l'indépendance a déclenché une nouvelle vague de plantations.

Merci au Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie du Canton de Soignies pour les recherches concernant le drapeau 1830 et à Valentin Dupont, secrétaire de la section, pour les autres éléments.