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Revue Patria (avril 2014)
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Le comte Charles-Alexandre de Bousies de Rouveroy
Charles-Alexandre de Bousies, vicomte de Rouveroy, est né le 17 février 1789 à Mons. Il est le fils du vicomte Féry (1750-1810), seigneur de Rouveroy, Fayon, La Beaume, Houtain-le-Mont, Bois de Loges et du Petit-Roeulx qui avait épousé à Mons en 1782 la comtesse Angélique d'Yve de Bavay (+ 1831).
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Portrait du comte se trouvant au-dessus de son épitaphe |
Sous l'Empire, il fut auditeur du Conseil d'État (1811-1813) et sous-préfet du département de l'Ourthe (1811-1814). Il a été par la suite membre de l'ordre équestre du Hainaut ainsi que des États provinciaux du Hainaut durant la période hollandaise. Après la Révolution belge, il devint membre du Congrès National (1830-1831) pour l'arrondissement de Thuin tandis que son cousin, le vicomte René-Philippe de Bousies (1789-1875), le fut également pour l'arrondissement de Mons.
Par la suite, il est devenu sénateur libéral de 1831 à 1848 d'abord pour l'arrondissement de Soignies (1831-1843) puis pour celui de Thuin (1843-1848). Il assuma également la fonction de bourgmestre de Rouveroy, aujourd'hui faisant partie de la commune d'Estinnes, où il s'occupa par ailleurs du Conseil de la fabrique d'église comme président de 1849 à 1852 puis comme simple membre de 1867 à son décès.
Du côté familial, il s'est marié le 12 septembre 1814 à Liège avec la comtesse Marie-Joséphine-Françoise-Ghislaine de Berlaymont de Bormenville (1789-1864) avec qui il eut trois enfants : Flore (1815-1821), Gustave-Féry-Laurent (1818-1881) et Victor-Ferdinand (1823-1871) qui fut aussi bourgmestre de Rouveroy. Titré comte en 1870, il est décédé le 26 décembre 1871 en son château de Rouveroy. Il avait été décoré de la Croix de fer et de la médaille de Sainte-Hélène et il était Chevalier de l'Ordre de Léopold et de l'Ordre de Malte.
Le comte Charles-Alexandre de Bousies de Rouveroy a été inhumé dans la crypte familiale de l'église Saint-Rémi et Saint-Médard à Rouveroy. Il y repose aux côtés de son épouse, de ses enfants Flore, Victor-Ferdinand, Gustave-Féry-Laurent, de l'épouse de ce-dernier, née Adolphine Lienaux (1838-1924), et de ses petits-enfants, Charles-Gustave-Joseph (1862-1904), Marie-Louise-Amélie (1864-1895) et Marguerite-Joséphine-Augustine (1867-1886). Notons d'ailleurs que cette église participera le samedi 31 mai et le dimanche 1er juin à la 7e édition des Journées des Églises Ouvertes avec comme thème cette année "Les souvenirs de 14-18".
Le comte Charles-Alexandre de Bousies de Rouveroy a été inhumé dans la crypte familiale de l'église Saint-Rémi et Saint-Médard à Rouveroy. Il y repose aux côtés de son épouse, de ses enfants Flore, Victor-Ferdinand, Gustave-Féry-Laurent, de l'épouse de ce-dernier, née Adolphine Lienaux (1838-1924), et de ses petits-enfants, Charles-Gustave-Joseph (1862-1904), Marie-Louise-Amélie (1864-1895) et Marguerite-Joséphine-Augustine (1867-1886). Notons d'ailleurs que cette église participera le samedi 31 mai et le dimanche 1er juin à la 7e édition des Journées des Églises Ouvertes avec comme thème cette année "Les souvenirs de 14-18".
Un grand merci à Alexandre Jaupart, trésorier de la fabrique d’église de Rouveroy et administrateur du Cercle d’Histoire et de Généalogie Chanoine Cauchie d’Estiennes, pour ses photographies.
Texte de Valentin Dupont, secrétaire de Pro Belgica Hainaut.
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Commémoration du 8 mai à Vieux-Leuze
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Action de Pro Belgica aux 20km de Bruxelles
Bravo à la présidente nationale Jacqueline de Montjoye, au vice-président et secrétaire-général Brecht Speybrouck, au porte-drapeau national et administrateur Yves Roland, ainsi qu'aux membres Michel Breydel et Olivier Emsix-Mestreit d'avoir représenté Pro Belgica, le dimanche 18 mai, aux 20kms de Bruxelles en organisant une action drapeaux belges. Cette manifestation sportive et populaire a d'ailleurs vu la participation du Roi.


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© Pro Belgica asbl - vzw |
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© BELGA |
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Pro Belgica au Sénat
Le 8 mai, après la cérémonie à la Colonne du Congrès, la présidente nationale et le porte-drapeau de Pro Belgica se sont rendus au Sénat où ils ont écouté le témoignage du résistant Pieter Paul Baeten, et ont participé au repas organisé dans les salons de l'assemblée.
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© Sénat de Belgique |
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© Sénat de Belgique |
Une semaine plus tard, le 14 mai, Jacqueline de Montjoye était à nouveau au Sénat pour y représenter Pro Belgica lors d'une rencontre avec les associations des descendants de 1830. Ils y ont été reçus par la présidente Sabine de Béthune qui leur a fait un exposé sur les perspectives d'avenir du Sénat dans le cadre de la sixième réforme de l’État. Rappelons que Sabine de Béthune descend de Félix de Béthune, membre du Congrès National de 1830-1831. Le sénateur Francis Delperée - qui vient presque chaque année à notre cérémonie de la place des Martyrs - était également présent.
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© Sénat de Belgique |
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© Sénat de Belgique |
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Prochaine commémoration à Arc-Wattripont
Le Wattripontois comité du village organise les samedis 14 et dimanche 15 juin à Arc-Wattripont (commune de Frasnes-lez-Anvaing) une commémoration du bombardement survenu en 1944 ainsi que de la Libération.
Au programme durant tout le weekend de 10 h à 18 h auront lieu: une exposition de photos anciennes "Wattripont dans le temps", de collections privées de militaria allié et de véhicules militaires 40-45, la diffusion d'une vidéo des fouilles relatives au crash du bombardier tombé à Dergneau et une reconstitution d'un camp US d'époque. Le dimanche aura lieu à 15 h un dépôt de gerbes ainsi que l'inauguration d'une plaque rappelant les victimes du bombardement. Une buvette ainsi qu'un espace de petite restauration sera présent tout le weekend.
Merci à Quentin Rosier de nous avoir communiqué ces informations.
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Colloque interuniversitaire: la Bataille de Charleroi, 100 ans après
Vendredi 22 août 2014 à l'auditorium de l'Université du Travail de Charleroi:
Samedi 23 août 2014 à l'auditorium de l'Université du Travail de Charleroi:
PRÉSIDENT DE SÉANCE: Prof. Michel DUMOULIN, Université catholique de Louvain.
- 8h45 : Accueil et séance académique.
- 11h00-11h30 : PAUSE
12h30-14h00 : PAUSE
PRÉSIDENT DE SÉANCE: Prof. Peter SCHOLLIERS. Vrije Universiteit Brussel.
Organisation : André et Béatrice LIERNEUX-GARNY, quai de Brabant 25 – 6000 Charleroi
0476/453.157. - 0476/449.717. lierneux.garny@skynet.be
Production : CAL Centre d’Action Laïque de Charleroi, rue de France 31 – 6000 Charleroi
Calcharleroi@laicite.net
Entrée gratuite mais réservation souhaitée : +32(0) 476 453.157 lierneux.garny@skynet.be
PRÉSIDENT DE SÉANCE : Professeur Hervé HASQUIN, Université libre de Bruxelles. Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de Belgique.
- 8h45 : Accueil et séance académique.
- 9h00-9h30 : La Belgique entre l’Allemagne et la France à la veille de la Grande Guerre ; Prof. Michel DUMOULIN, Professeur ordinaire honoraire à l’Université catholique de Louvain.
- 9h30-10h00 : L’invasion de la Belgique, première phase du plan Schlieffen ; Christophe BECHET, Docteur en Histoire ULg. Assistant à l’Université de Liège. Chargé de recherches FNRS.
- 10h00-10h30 : La bataille de Charleroi ; Jean-Michel STEG, Doctorant en Histoire, École des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris.
- 10h30-11h00 : Les opérations du Corps de Cavalerie Sordet et des autres unités de cavalerie françaises dans le cadre de la bataille de Charleroi ; Prof. Francis BALACE, Professeur ordinaire honoraire à l’Université de Liège.
- 11h00-11h30 : PAUSE
- 11h30-12h00 : Le Pays de Charleroi dans la tourmente ; Jean-Louis DELAET, Lic. Histoire Université libre de Bruxelles. Directeur du Bois du Cazier à Charleroi.
- 12h00-12h30 : Mémoire d’une Cité martyre. Le massacre du 22 août 1914 à Tamines ; Simon ALEXANDRE, Lic. Histoire Université catholique de Louvain et Lic. Informatique Université de Namur. Directeur général de La Faktory (Belinvest S.A.).
- 12h30-14h00 : PAUSE
PRÉSIDENT DE SÉANCE : Prof. Francis BALACE, Université de Liège.
- 14h00-14h30 : Max Bourée : combat, convalescence et témoignage d’un soldat normand, survivant de la bataille de Charleroi ; Etienne GRANDCHAMPS, Lic.Histoire Université catholique de Louvain. Libraire à Charleroi.
- 14h30-15h00 : Les infrastructures de soins et le personnel soignant sur les champs de bataille ; Patrick LOODTS, Docteur en médecine, Université catholique de Louvain.
- 15h00-15h30 : Les réfugiés de 1914 : exode et exil ; Michaël AMARA, Docteur en Histoire Université libre de Bruxelles. Chef de service aux Archives générales du Royaume.
- 15h30-16h00 : L'impact démographique de la Première Guerre mondiale en Hainaut. Zoom sur Charleroi et Mons ; Prof. Thierry EGGERICKX, Université catholique de Louvain. Lic. Histoire et Docteur en Démographie UCL. Chercheur qualifié F.N.R.S.
- 16h00-16h30 : PAUSE
- 16h30-17h00 : La vie sous l’occupation. Le cas de Bruxelles ; Prof. Serge JAUMAIN, Université libre de Bruxelles. Vice-Recteur aux relations internationales et aux stratégies de communication. Président du Brussels Studies Institute.
- 17h00-17h30 : Etre femme et agent secret sous l’occupation allemande : l’exemple de Louise de Bettignies ; Prof. Chantal ANTIER, Docteure en Histoire internationale, Université de Paris 1. Directrice de la Collection Conflits contemporains des Presses universitaire de Lyon.
- 17h30-18h00 : Les journaux clandestins en Belgique occupée ; Emmanuel DEBRUYNE, Docteur en Histoire Université catholique de Louvain. Chargé de cours invité à l’UCL.
- 18h00 : DISCUSSION et CONCLUSIONS DE LA JOURNÉE
Samedi 23 août 2014 à l'auditorium de l'Université du Travail de Charleroi:
PRÉSIDENT DE SÉANCE: Prof. Michel DUMOULIN, Université catholique de Louvain.
- 8h45 : Accueil et séance académique.
- 9h00-9h30 : Faim et survie dans une ville occupée. L’exemple de Bruxelles ; Prof. Peter SCHOLLIERS, Vrije Universiteit Brussel. Directeur du FOST (Social and Cultural Food Studies).Vice-Président du ICREFH (International Commission for the Research into European Food History).
- 9h30-10h00 : Les industries de Charleroi sous l’occupation ; Alain FORTI, Lic. Histoire de l’Art et Archéologie, Université de Liège. Conservateur du Bois du Cazier à Charleroi.
- 10h00-10h30 : Les effets de la Grande Guerre sur la vie syndicale belge ; Francine BOLLE, Docteure en Histoire Université libre de Bruxelles. Assistante ULB. Chargée de cours Institut supérieur d’urbanisme et de rénovation urbaine et Helb-Ilya Prigogine-Ecole ouvrière supérieure, Bruxelles.
- 10h30-11h00 : La Grande Guerre vue par les élites sociales en Belgique occupée ; Sybille REGOUT, Lic. Histoire Université catholique de Louvain. Docteure en Sciences politiques et sociales, Université libre de Bruxelles.
- 11h00-11h30 : PAUSE
- 11h30-12h00 : Exercer la justice en présence de l'ennemi: l'expérience des magistrats belges (1914-1918) ; Mélanie BOST, Lic. Histoire ULB. Docteure en Histoire UCL. Collaboratrice au CEGES Bruxelles.
- 12h00-12h30 : Cantonnement et vie quotidienne des troupes australiennes à Charleroi en 1918 ; Claire DUJARDIN, Lic. Histoire, ULB.
12h30-14h00 : PAUSE
PRÉSIDENT DE SÉANCE: Prof. Peter SCHOLLIERS. Vrije Universiteit Brussel.
- 14h00-14h30 : L’après-guerre: sortir de la guerre, 1918 - 1922 ; Prof. Laurence van YPERSELE, Université catholique de Louvain.
- 14h30-15h00 : La mémoire de la Grande Guerre à Mons (1918-1930) ; Pierre-Jean NIEBES, Lic. Histoire ULg. Chef de travaux aux Archives de l’Etat à Mons.
- 15h00-15h30 : La mémoire de la guerre 14-18 dans les manuels d’histoire de l’enseignement primaire ; Christophe BECHET, Docteur en Histoire ULg. Assistant à l’Université de Liège.
- 15h30-16h00 : PAUSE
- 16h00-16h30 : Grande guerre et littérature de jeunesse, Analyse des dérives patriotiques dans les périodiques pour enfants ; Laurence OLIVIER-MESSONNIER, Docteure en Littérature française, Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand 2. Chercheure CELIS IUFM. Professeure de Lettres modernes Montluçon.
- 16h30-17h00 : La mémoire de la Grande Guerre dans la littérature. Focus particulier sur Xavier Hanotte, écrivain et poète Carolo ; Prof. Eric BOUSMAR, Université Saint-Louis, Bruxelles. Codirecteur du Centre de Recherche en Histoire du Droit et des Institutions(CRHIDI).
- 17h00-17h30 : Les écrivains, les artistes et la guerre: ruptures et continuités ; Prof. Hubert ROLAND, Université catholique de Louvain. Docteur en littérature allemande. Chercheur qualifié FRS.- FNRS. Président de la Société belge de Littérature générale et comparée.
- 17h30-18h00 : DISCUSSION et CONCLUSIONS GENERALES DU COLLOQUE
Organisation : André et Béatrice LIERNEUX-GARNY, quai de Brabant 25 – 6000 Charleroi
0476/453.157. - 0476/449.717. lierneux.garny@skynet.be
Production : CAL Centre d’Action Laïque de Charleroi, rue de France 31 – 6000 Charleroi
Calcharleroi@laicite.net
Entrée gratuite mais réservation souhaitée : +32(0) 476 453.157 lierneux.garny@skynet.be
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Le drapeau d'honneur 1830 de Paris
Des villes extérieures à la Belgique ont également reçu ce drapeau d'honneur, remis en 1832 par le roi Léopold Ier : Paris, Luxembourg, Ruremonde, Venlo et Maastricht. En ce qui concerne la capitale française, il était prévu que le prince Ferdinand-Philippe (1810-1842), duc d'Orléans, assiste à la remise des drapeaux le 27 septembre. Fils du roi Louis-Philippe, il était également le frère de la princesse Louise qui avait épousé quelques semaines auparavant le Roi des Belges. Mais pour une raison inconnue, le duc d'Orléans n'a finalement pas effectué le voyage. C'est pourquoi un fragment du drapeau est encore aujourd'hui exposé au Musée royal de l'Armée et d'Histoire militaire à Bruxelles (vitrine n°411). Il est intéressant d'observer deux différences par rapport aux autres drapeaux : Paris est désigné comme "Ville" et non comme "Commune", et par ailleurs la mention "La Belgique reconnaissante" remplace celle de "La patrie reconnaissance".
Merci à Jean-Marc Demeyer pour ses photos.
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Dernières activités patriotiques à Comines-Warneton
Le vendredi 2 mai avait lieu le traditionnel Last Post réservé aux associations patriotiques auquel s'étaient associés Comines-Warneton et les villes françaises de Comines, Armentières, Nieppe, Deûlémont et Warneton. Cette cérémonie fut un succès avec un nombre important de portes-drapeaux présents, représentant notamment l'Association Patriotique d'Armentières, l'Entente Patriotique de Comines-Warneton, la section Ath-Tournai-Mouscron du Mouvement Dynastique Belge, P.R.A. Scotland David Sprouve ou encore W.R.B.L. Dickeburgh.
Le dimanche 25 mai, le 74ème anniversaire de la Bataille du Canal a été commémoré au cimetière civil et au mémorial de Warneton. Ces combats se sont déroulés entre le 26 et le 28 mai 1940 aux abords du canal Ypres-Comines. 235 soldats britanniques y ont perdu la vie, tout comme plus de 500 soldats allemands et quelques 80 civils de la région. La cérémonie s'est déroulée en présence des autorités de Comines-Warneton et de Comines (France), d'anciens combattants britanniques et du Comité de la Bataille du Canal. Pour plus d'infos et de photos : lien.
Le vendredi 6 juin, coïncidant avec les cérémonies du D-Day, le Last Post était réservé aux enfants des écoles de Ploegsteert. Deux joueurs de cornemuse ont interprété plusieurs morceaux à l'issue de la cérémonie.
Par ailleurs, le 17 mai s'est tenu le vernissage de l'exposition "La rubanerie en guerre... Comines, l'industrie et les hommes de 1914-1948" au Musée de la Rubanerie cominoise. Cette exposition est accessible au public jusqu'au 22 février 2015. Plus d'infos : lien.
Merci à Jean-Michel Van Elslande, membre de Pro Belgica Hainaut, pour ses photos.
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Revue Patria (juin 2014)
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Le match Belgique-Algérie des Dragon Side Belgium
A l'occasion du premier match de nos Diables Rouges à la Coupe du Monde, un écran géant avait été installé sur la place Nervienne à Mons, où s'étaient massés plusieurs milliers de personnes. Parmi eux, se trouvaient les Dragon Side Belgium, le club de supporters montois des Diables Rouges dont nous vous avions déjà parlé : lien. Leur local se trouve au café "La Fontaine" de la place du Parc à Mons. Les suppoters, comme partout ailleurs en Belgique, ont vibré lors de ce match et ont ensuite fait la fête suite à la victoire de notre équipe nationale.
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"Le général van Halen et la révolution belge de 1830" (Anne-Marie Storrer)
Né en 1788 en Espagne, don Juan van Halen descend d'une famille patricienne originaire de Weert au Limbourg. De génération en génération, ses ancêtres étaient notaires, avocats ou juges de paix, ainsi que bourgmestres de Weert. Son grand-père Joannes Antonius s'installe en Espagne. Juan van Halen entre dans la marine royale espagnole dont il gravit rapidement tous les échelons : il est nommé sous-lieutenant de frégate en 1806 et participe notamment à la bataille de Trafalgar et à la guerre du Caucase. Il parle l'espagnol, l'anglais et le français.
Ayant pris part aux côtés des révoltés aux guerres civiles qui déchirent l'Espagne, Juan van Halen part en exil en attendant qu'on le rappelle dans sa patrie. Après avoir voyagé aux Etats-Unis et au Mexique, il décide en 1826 de retourner avec son épouse et leurs deux fils dans le berceau de ses ancêtres. La famille habite d'abord Chaudfontaine, où Juan van Halen entreprend d'écrire ses mémoires et de raconter les batailles auxquelles il a participé. C'est là qu'il devient ami avec le jeune avocat et journaliste liégeois Charles Rogier.
En 1829, Juan van Halen s'installe à Bruxelles où des émeutes éclatent en août 1830 suite à la représentation de "La Muette de Portici" au Théâtre Royal de la Monnaie. Devant l'inertie des autorités, des bourgeois bruxellois créent une garde bourgeoise dont il fait partie. Le roi Guillaume d'Orange reste sourd aux revendications des Belges, et les troubles se poursuivent. Charles Rogier arrive de Liège avec plus de 300 volontaires. Le 24 septembre, Juan van Halen (42 ans) est nommé commandant en chef des forces actives de la Belgique, et c'est donc lui qui dirige les volontaires belges lors des combats autour du parc royal et de la place Royale contre les soldats de l'armée néerlandaise. La tâche n'est pas aisée, comme il l'écrit le 25 septembre :
"Le caractère particulier des combattants qui composaient notre armée de citoyens, joint aux habitudes d'insubordination qu'ils avaient contractées lors des journées précédentes, en avaient fait autant de généraux que de soldats. Avec le jour cessa le feu et la sécurité de la ville fut à nouveau abandonnée à la garde d'une centaine de braves exténués de fatigue et je n'avais en mon pouvoir aucun moyen pour l'éviter. Dès le soir, j'avais placé des postes aux principaux points qu'il importait de conserver, avec ordre de ne laisser partir aucun volontaire ; et c'est dans la force de leurs habitudes que postes et volontaires quittèrent le champ de bataille pour aller remplir les tavernes où ils se racontaient leurs exploits".
Le lendemain, il écrit : "Toutes ces opérations exécutées à la vue d'une armée considérable, occupant la position militaire la plus avantageuse, eurent lieu avec plus de précisions et d'hommes que l'on pouvait en attendre de simples volontaires, pleins d'ardeurs à la vérité, mais sans discipline et n'ayant parmi eux que quelques anciens militaires".
Dans la nuit du 26 au 27, les troupes hollandaises quittent le parc royal. Juan van Halen fait annoncer la victoire au gouvernement provisoire installé à l'hôtel de ville de Bruxelles. Son expérience militaire aura été très utile. Au cours des combats de fin septembre, 456 citoyens belges sont décédés, 1226 blessés et 122 prisonniers.
Après l'indépendance de la Belgique, le gouvernement provisoire le nomme lieutenant général. En 1835, Léopold Ier l'autorise à rentrer en Espagne où il reprend rang dans l'armée. Il sera ensuite capitaine général de la Catalogne (de 1840 à 1842) et président du tribunal de guerre de la marine (de 1854 à 1856). Juan van Halen revient cependant régulièrement en Belgique où il est reçu par le roi Léopold Ier. Il décède à Cadix en 1864.
Près d'un siècle et demi plus tard, une membre de sa famille, l'avocate bruxelloise Anne-Marie Storrer, décide de lui rendre hommage et d'écrire sa biographie en 2005 à l'occasion des 175 ans de l'indépendance de la Belgique.
Vincent Leroy
Président de Pro Belgica Hainaut
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Cérémonies et festivités du 21 juillet en Hainaut
Aiseau-Presles : brocante dans les rues de Presles de 6h à 18h
Antoing : 24e marche de la fête nationale à Péronnes-lez-Antoing
Ath : visite de Condé-sur-l'Escaut par les Amis de la Nature
Beaumont : portes ouvertes de 10h à 18h du Château La Mazelle du baron et de la baronne Henry de Radzitzky d'Ostrowick
Beloeil : randonnée à vélo "Beloeil joli, Beloeil fleuri"
Binche : fête au Pont Martine du 19 au 21 juillet avec des exposants d'art et d'artisanat, la vente de produits du terroir, des dégustations, des visites guidées, des activités pour les enfants et un bal populaire dès 20h le 20 juillet
Brunehaut : 40e édition de l'Artifoire à Hollain du 18 au 21 juillet avec artisans, animations musicales, activités familiales, concerts en soirée et le traditionnel feu d'artifice le 21 juillet à minuit
Celles-en-Hainaut : cérémonie à 10h au monument aux morts de Pottes suivi par le repas à Escanaffles de la Fédération Nationale des Combattants de Pottes, messe officielle à Velaines et réception à la salle communale, ainsi que des dépôts de fleurs aux monument aux morts de Celles, Escanaffles, Molenbaix et Popuelles
Charleroi : fête de la Madeleine du 18 au 24 juillet (article sur le Tour de la Madeleine)
Chièvres : fête à l'ancienne au musée de la vie rurale de Huissignies
Chièvres : fête à l'ancienne au musée de la vie rurale de Huissignies
Ecaussines : accueil à 8h45 sur la place communale de Marche-lez-Ecaussines des délégations françaises (autorités de Lallaing et anciens combattants de Douai), messe en l'église Saint-Géry à Marche-lez-Ecaussines à 9h30, dépôts de fleurs sur les tombes de deux combattants de 1830 au cimetière d'Ecaussines d'Enghien à 10h30 suivi par le verre de l'amitié à 11h à la Maison de repos du CPAS d'Ecaussines d'Enghien
Enghien : banquet du Titje le 20 juillet sur la grand-place d'Enghien de 19h à 23h30 avec un petit marché de produits de bouche, un bal populaire et un feu d'artifice dans le parc à minuit
Enghien : banquet du Titje le 20 juillet sur la grand-place d'Enghien de 19h à 23h30 avec un petit marché de produits de bouche, un bal populaire et un feu d'artifice dans le parc à minuit
Estaimpuis : cérémonie patriotique à Evregnies
Froidchapelle : dépôt de fleurs aux monuments et messe
Jurbise : ducasse de Jurbise du 19 au 21 juillet ponctuée de diverses animations, un concert d'Alec Mansion (Léopold Nord) le 20 juillet à 21h suivi d'une soirée musicale et dansante, et un concert du groupe Suarez le 21 juillet à 21h suivi d'un feu d'artifice et d'une soirée musicale et dansante
Le Roeulx : 5e traditionnelle journée "sortie on s'occupe de tout" avec ambiance "fête nationale belge" (sur réservations)
Lobbes : Te Deum en la collégiale Saint-Ursmer à 10h45, dépôt de fleurs au monument aux morts à 11h et réception à l'hôtel de ville
Mons : cérémonie à 10h15 au Monument des Volontaires de 1830 (Square Saint-Germain) suivi d'un Te Deum en la collégiale Sainte-Waudru
Mons : cérémonie à 10h15 au Monument des Volontaires de 1830 (Square Saint-Germain) suivi d'un Te Deum en la collégiale Sainte-Waudru
Montigny-le-Tilleul : balade contée du 21 juillet
- Bon-Secours (20 juillet) : barbecue et soirée dansante à partir de 20h à la plaine des Sapins, feu d'artifice à 23h suivi d'une soirée années 80'
- Péruwelz (21 juillet) : cérémonie patriotique avec départ à 10h30 à la Poste
Pont-à-Celles : fête foraine de Buzet (place Albert Ier) du 19 au 21 juillet
Saint-Ghislain :
- Baudour (19 juillet) : office religieux en l'église Saint-Géry à 18h30 suivi d'un Te Deum à 19h20
- Neufmaison (19 juillet) : office religieux en l'église Saint-Martin à 19h
- Villerot (20 juillet) : office religieux en l'église Saint-Pierre à 9h15 suivi d'un Te Deum à 10h10
- Douvrain (20 juillet) : office religieux en l'église Saint-Eloy à 9h10 suivi d'un Te Deum à 10h10
- Hautrage-Etat (20 juillet) : office religieux en l'église Saint-Sulpice à 10h45 suivi d'un Te Deum à 11h30
- Hautrage-Centre (20 juillet) : bal aux lampions sur la place dès 19h avec barbecue (sur réservation) et feu d'artifice
- Saint-Ghislain (21 juillet) : office religieux en l'église Saint-Martin à 10h45 suivi d'un Te Deum à 11h40, suivi d'un dépôt de fleurs au monument aux morts des deux guerres (place des Combattants) et d'une réception à l'ancien hôtel de ville et halle
- Hautrage (21 juillet) : dépôt de fleurs au monument aux morts des deux guerres à 12h30
Tournai : "Tournai enchanté" avec un podium d'artistes sur la Grand-Place, activités familiales au forum et feu d'artifice en soirée
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Le Tour de La Madeleine à Jumet
Six cents ans que ça dure ! Depuis le quatorzième siècle, les Jumétois revivent tous les ans un événement qui anime leur commune pendant plusieurs jours aux alentours du 22 juillet : le jour de Sainte Marie Madeleine.
Depuis peu reconnu par l’UNESCO comme une des marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse faisant partie du patrimoine de l’humanité, le Tour de La Madeleine est pourtant bien différent de ces marches à proprement parler. En effet, là où, dans les autres communes, ce sont presque exclusivement des bataillons de l’époque napoléonienne qui défilent, Jumet voit, quant à elle, passer dans ses rues une kyrielle d’armées bien distinctes les unes des autres et qui représentent des époques et des corps militaires très différents. Ainsi, par son parcours en boucle et par ses multiples références historiques, on peut davantage lui trouver des similitudes avec l’Ommegang de Bruxelles.
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L'escorte de Napoléon © Ooh! Collective |
Ainsi, cette festivité si chère au cœur des Jumétois rassemble plus de 2000 figurants qui appartiennent à une cinquantaine de sociétés et, pendant une semaine, les habitants de la commune peuvent revoir défiler devant leurs fenêtres les archers moyenâgeux de Heigne, les matelots napoléoniens qui furent jadis si vaillants devant les Prussiens, les Volontaires de 1830 et leur canon, un corps de l’époque coloniale, les Tuniques bleues revenues du Far West, des cavaliers en uniformes traditionnels faisant résonner leur trompette de cavalerie et bien d’autres encore. Attention, les sociétés sont des organisations actives toute l’année et la plupart existent depuis de nombreuses générations.
La Garde Civique de Charleroi 1830 © Trait pour trait |
Tout commence le dimanche le plus proche de la Sainte Marie-Madeleine. Les pèlerins s’en vont à la messe et le tour débute à leur sortie de la chapelle Notre-Dame d’Heigne à 4 heures 45. La société des Jockeys de Roux, qui ouvre le Tour depuis, au moins, plus d’un siècle, les escorte jusqu’à la place d’Heigne d’où partiront toutes les autres sociétés. Et c’est là que débute un périple qui conduira les marcheurs à travers les communes environnantes avant la rentrée vers midi de la première société à Jumet.
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Société Royale des Lanciers de Heigne © Ooh! Collective |
En chemin, les marcheurs passeront à la Terre al danse, là où, il y a plus de six cents ans, un cavalier a annoncé aux Jumétois que ce pour quoi ils s’étaient lancés dans ce pèlerinage avait été exaucé : la Châtelaine d’Heigne était guérie. Pour commémorer la joie de leurs ancêtres, les pèlerins exécutent encore aujourd’hui une petite danse très particulière sur cette terre sacrée.
Le lundi : la journée des honneurs. Les sociétés défilent au kiosque où les plus méritants se voient offrir une médaille. Pour fêter cela, les trois jours suivants, les sociétés défileront dans les rues de la commune et seront heureuses d’accepter les nombreuses invitations des habitants. Enfin, le jeudi, les marcheurs participeront à leur traditionnelle retraite aux flambeaux.
Le Tour de La Madeleine est incontestablement une des processions les plus particulières, mais aussi une des plus ancrées et des plus authentiques du folklore belge. Et sa position dans le calendrier ne la rend que plus charmante pour ceux qui, pour une raison ou une autre, veulent faire la fête aux alentours du 21 juillet !
Michaël Rousseau
Membre de Pro Belgica
Membre de Pro Belgica
Site du Tour de la Madeleine : lien
Le Tour de la Madeleine sur le site du Patrimoine culturel immatériel de Wallonie-Bruxelles : lien
Les Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse sur le site de l'UNESCO : lien
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Pro Belgica sur tous les fronts en 2014
Janvier La section Flandre Orientale de Pro Belgica a organisé une réception de Nouvel An, précédée d'une conférence sur l'Agneau Mystique de Van Eyck.
Février A l'occasion du traditionnel hommage au roi Albert Ier et aux défunts de la dynastie, une dizaine de membres de Pro Belgica se sont retrouvés à Laeken (lien). D'autres membres hennuyers de Pro Belgica étaient à Mons (lien) et Tournai (lien).
Mars L'assemblée générale de Pro Belgica a eu lieu à Bruxelles, au cours de laquelle le conseil d'administration a été renouvelé et est désormais composé de Jacqueline de Montjoye (présidente), Brecht Speybrouck (vice-président et secrétaire-général), Pierre-Henry Van Caubergh (trésorier), Yves Roland et Anthony Milléquant (administrateurs). Trois nouveaux membres effectifs ont été élus : Thibault Beyaert, Michaël Rousseau et Bertrand Waucquez. Les comptes et le rapport d'activités de l'année écoulée ont été présentés, ainsi que les projets pour 2014.
Jacqueline de Montjoye et Yves Roland ont représenté Pro Belgica aux 95 ans de la FNC à Bruxelles (lien). Notre association a organisé également en mars une conférence de Felice Dasssetto (lien)
Avril Pro Belgica était représenté par notre présidente nationale et notre porte-drapeau à la Journée des Vétérans (lien) et à la Journée Nationale du Prisonnier Politique (lien).
Mai Le 1er mai, Pro Belgica et le Rassemblement des Patriotes ont déposé des fleurs sur les tombes de deux combattants de 1830 à Lombise et Fouleng dans la province du Hainaut (lien). Le 8 mai, Jacqueline de Montjoye et Yves Roland étaient présents à la Colonne du Congrès et au Sénat (lien). Pro Belgica a effectué une action drapeaux belges lors des 20kms de Bruxelles auxquels participait le roi Philippe (lien).
Juin Une visite guidée de la ville de Termonde était organisée par la section Flandre Orientale de Pro Belgica.
Signalons aussi que le blog de Pro Belgica Namur a repris son envol après un arrêt d'un an : www.probelgicanamur.blogspot.com
Agenda de Pro Belgica pour le deuxième semestre de 2014 :
12 juillet : participation du porte-drapeau de Pro Belgica à la cérémonie de commémoration des Belges tombés durant les deux guerres mondiales au Cénotaphe de Whitehall (Londres).
21 juillet : stand de Pro Belgica dans la rue de la Régence.
27 septembre à 15h : 184ème anniversaire de la révolution belge, co-organisé par Pro Belgica, la Ville de Bruxelles et les Volontaires 1830 à la place des Martyrs à Bruxelles.
25 octobre : dépôts de fleurs par Pro Belgica, la Ville de Mons et le Rassemblement des Patriotes sur les tombes de deux membres du Congrès National 1830 à Jemappes et Mons.
11 novembre : participation d'une délégation de Pro Belgica au défilé devant la Colonne du Congrès à Bruxelles.
Et si vous souhaitez nous soutenir et devenir membre de Pro Belgica, il vous suffit de vous inscrire via notre site Internet : www.probelgica.be
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Commémoration du 8 mai à Chimay
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Le baron Feuillien de Coppin de Falaën
Feuillien-Charles-Marie-Joseph de Coppin de Falaën est né le 10 mars 1800 au château de Falaën, dans la province de Namur. Il est l'un des sept enfants du baron Joseph-Joachim de Coppin de Falaën (1763-1840), seigneur de Falaën et de Montaigle, et d'Anne-Martine de Harlez (1771-1833). Son père a reçu à titre personnel le titre de Baron par le roi Guillaume Ier des Pays-Bas en 1816, un titre devenu héréditaire en 1826 en faveur du fils aîné. Feuillien de Coppin, n'étant pas l'aîné, ne pouvait logiquement pas prétendre à ce titre, même s'il fut appelé de la sorte jusqu'à son décès.
De tendance catholique, il se trouve à Bruxelles lorsqu'éclatent les combats de septembre 1830 qui ont conduit à la proclamation de l'indépendance belge. Dans ce contexte, il est tout d'abord secrétaire de la Commission administrative qui a ensuite, le 26 septembre, fait place au Gouvernement provisoire. Élu au Congrès National pour le district de Dinant, il fait partie de ceux qui ont choisi le baron Erasme-Louis Surlet de Chokier comme Régent en attendant que la Belgique se trouve un souverain. Suite à cette élection qui intervient en février 1831, le Gouvernement provisoire rend sa démission. Comme député au Congrès National, notons qu'il a d'abord soutenu la candidature du Duc de Nemours avant d'être un fervent partisan du Duc de Saxe-Cobourg, le futur Léopold Ier.
Gouverneur par intérim de la province de Brabant depuis le 1er décembre 1830, sa fonction est confirmée le 9 juillet 1831. Il l'occupe jusqu'au 21 juillet 1834. Feuillien de Coppin fut également membre de la Commission des récompenses nationales. Pressenti pour devenir gouverneur de la province de Luxembourg, il a préféré se retirer en 1835 au château familial de Falaën auprès de son père et de ses frères. En 1855, il fonde dans le village, grâce à un don important, une école paroissiale dont la charge fut acceptée par la Congrégation des Sœurs de la Providence de Champion.
Feuillien de Coppin de Falaën est décédé au château familial le 10 mars 1887, le jour de son 87e anniversaire. Resté célibataire, il était alors le dernier survivant du Gouvernement provisoire. Ses funérailles se sont déroulées le 12 mars, empreintes d'une certaine simplicité, puis il a été inhumé dans la crypte de la famille sous l'église Saint-Léger de Falaën. Il avait reçu la Croix de fer en 1830 et avait été fait successivement Chevalier (1843), Officier (1854), Commandeur (1856) puis Grand-Officier (1875) de l'Ordre de Léopold.
Texte de Valentin Dupont, secrétaire de Pro Belgica Hainaut
Photos de la crypte aimablement transmises par l'ASBL Autour du Floyon, le Cercle d'histoire locale du grand Onhaye
De tendance catholique, il se trouve à Bruxelles lorsqu'éclatent les combats de septembre 1830 qui ont conduit à la proclamation de l'indépendance belge. Dans ce contexte, il est tout d'abord secrétaire de la Commission administrative qui a ensuite, le 26 septembre, fait place au Gouvernement provisoire. Élu au Congrès National pour le district de Dinant, il fait partie de ceux qui ont choisi le baron Erasme-Louis Surlet de Chokier comme Régent en attendant que la Belgique se trouve un souverain. Suite à cette élection qui intervient en février 1831, le Gouvernement provisoire rend sa démission. Comme député au Congrès National, notons qu'il a d'abord soutenu la candidature du Duc de Nemours avant d'être un fervent partisan du Duc de Saxe-Cobourg, le futur Léopold Ier.
Gouverneur par intérim de la province de Brabant depuis le 1er décembre 1830, sa fonction est confirmée le 9 juillet 1831. Il l'occupe jusqu'au 21 juillet 1834. Feuillien de Coppin fut également membre de la Commission des récompenses nationales. Pressenti pour devenir gouverneur de la province de Luxembourg, il a préféré se retirer en 1835 au château familial de Falaën auprès de son père et de ses frères. En 1855, il fonde dans le village, grâce à un don important, une école paroissiale dont la charge fut acceptée par la Congrégation des Sœurs de la Providence de Champion.
© ASBL Autour du Floyon |
© ASBL Autour du Floyon |
Feuillien de Coppin de Falaën est décédé au château familial le 10 mars 1887, le jour de son 87e anniversaire. Resté célibataire, il était alors le dernier survivant du Gouvernement provisoire. Ses funérailles se sont déroulées le 12 mars, empreintes d'une certaine simplicité, puis il a été inhumé dans la crypte de la famille sous l'église Saint-Léger de Falaën. Il avait reçu la Croix de fer en 1830 et avait été fait successivement Chevalier (1843), Officier (1854), Commandeur (1856) puis Grand-Officier (1875) de l'Ordre de Léopold.
© ASBL Autour du Floyon |
Texte de Valentin Dupont, secrétaire de Pro Belgica Hainaut
Photos de la crypte aimablement transmises par l'ASBL Autour du Floyon, le Cercle d'histoire locale du grand Onhaye
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Pro Belgica à la cérémonie belge au Cénotaphe à Londres
Le porte-drapeau national de Pro Belgica, Yves Roland, était présent ce 12 juillet à la cérémonie militaire de commémoration des Belges tombés pendant les deux Guerres mondiales au Cénotaphe à Whitehall (Londres). Une cérémonie qui était rehaussée par la présence du prince Laurent qui y représentait S.M. le Roi. Une cinquantaine de porte-drapeaux avaient fait le déplacement, tout comme des vétérans belges et britanniques ainsi qu'un détachement de la Défense belge.
Il y a 80 ans cette année que, suite au décès du roi Albert Ier en 1934, le roi George V du Royaume-Uni accorda à la Belgique la faveur exceptionnelle d'organiser une cérémonie commémorative au Cénotaphe. Le souverain britannique désirait de cette façon rendre hommage au Roi défunt et à l'attitude courageuse de la Belgique durant la Première Guerre Mondiale.
Il y a 80 ans cette année que, suite au décès du roi Albert Ier en 1934, le roi George V du Royaume-Uni accorda à la Belgique la faveur exceptionnelle d'organiser une cérémonie commémorative au Cénotaphe. Le souverain britannique désirait de cette façon rendre hommage au Roi défunt et à l'attitude courageuse de la Belgique durant la Première Guerre Mondiale.
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St Jame's Park |
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King Charles Street |
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Détachement de l'Ecole Royale Militaire |
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The Band of the Grenadier Guards |
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Cénotaphe Photo Belga |
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Horse Guards Parade |
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Guards Musuem |
Merci à Yves Roland, porte-drapeau de Pro Belgica, pour ses photos et dont vous retrouverez prochainement un compte-rendu plus détaillé de cette cérémonie dans notre revue trimestrielle et bilingue (15 euros/an) que vous pouvez recevoir en vous inscrivant sur notre site internet www.probelgica.be
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Philippe Demoulin, le (presque) dernier combattant de 1830
Philippe-Joseph Demoulin est né le 28 décembre 1809 à Arquennes, alors situé dans le département de Jemappes, qui fait aujourd'hui partie de la commune de Seneffe. Il est le fils de cultivateurs, François-Joseph Demoulin et Marie-Catherine Piron. Il a donc grandi dans la ferme familiale, dénommée "Grande Peine".
Le 25 mai 1828, il est incorporé pour une période de cinq ans dans la 2ème division d'infanterie. Lorsque la Révolution belge a éclaté, il n'a pas hésité à participer aux combats du parc de Bruxelles qui ont réussi à refouler les Hollandais. Pour cet engagement, Philippe Demoulin a reçu la Croix commémorative des Volontaires de 1830. Le 1er octobre 1830, il est admis au sein de l'armée belge et est passé en 1836 au 12ème régiment de réserve duquel il fut congédié deux ans plus tard.
Revenu dans son village d'Arquennes, il s'est marié à Joachime Wauthmy qui lui a donné onze enfants. Il a installé en son domicile un café. Disposant d'une santé de fer, il a lu jusqu'à l'âge de 95 ans sans lunettes et était un fumeur de pipe invétéré. Considéré comme le dernier combattant de 1830 en vie, il a reçu le 16 janvier 1912 la visite du roi Albert Ier. Les sources indiquent que lors d'une visite préalable du secrétaire du Roi, il fut difficile de le convaincre d'accepter cet honneur. Lui qui a déjà eu l'occasion de se voir présenter aux rois Léopold Ier et Léopold II, il a accueilli en wallon, dans son ancien costume bleu de combattant, le souverain sur le seuil de son habitation en indiquant qu'il ne pensait pas un jour rencontrer trois rois! Il a déclaré ensuite que bien qu'étant né Français et ayant servi dans l'armée de Guillaume Ier des Pays-Bas, il ne se senti jamais autre chose que Belge. Cette visite qui se voulait privée s'est tout de même effectuée en présence du bourgmestre François Deladrière, de l'échevin Rousseau et de l'abbé Delhaye, sans oublier sept de ses enfants, huit petits-enfants et sept arrière-petits-enfants.
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Visite du roi Albert Ier |
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Posant avec sa fille devant le portrait offert par le roi Albert Ier |
Un mois à peine après la visite royale, Philippe Demoulin est décédé le 14 février 1912. Le roi Albert Ier a envoyé un télégramme de condoléances et le drapeau belge a été mis en berne à la maison communale d'Arquennes. La grande salle a d'ailleurs servi de chapelle ardente. Les funérailles, qui ont attiré de nombreuses personnes, se sont déroulées en présences de Michel Levie, Ministre des Finances, et de Jules Renkin, Ministre des Colonies. Le Roi y envoya le lieutenant-colonel baron de Moor, son aide de camp, ainsi que la capitaine Lattoir. M. Gueltan, du département de l'Intérieur, y prononça un discours au nom du gouvernement, suivi par le bourgmestre Deladrière pour les habitants d'Arquennes et par le président de la Société centrale des enfants des combattants de 1830. Suite à ce décès, on apprit en réalité qu'un autre combattant de la Révolution était encore en vie : Jean-Philippe Lavallé, né en 1809 et qui est décédé le 19 février 1913.
Pour ne pas oublier le combattant de 1830 Philippe Demoulin, une plaque commémorative a été apposée sur la façade de son habitation, aujourd'hui "Café du Stade" sur la place Albert Ier. Il y est mentionné : « L'an mille neuf cent et douze le 16 du mois de janvier S.M. Albert Roi des Belges est venue en cette modeste demeure saluer Philippe Demoulin le dernier combattant de 1830 décédé le 14 février 1912 dans sa 103ème année ». Lors des festivités du centenaire de la Belgique qui se déroulèrent le 15 juin 1930 à Arquennes avec notamment l'inauguration de l'Arbre du Centenaire (un chêne) par le bourgmestre Gilloux, le souvenir de Philippe Demoulin fut une fois de plus mis à l'honneur. Plus récemment, en 2013, les habitants d'Arquennes ont choisi de baptiser une rue à son nom dans un lotissement qui verra jour dans le futur.
Texte de Valentin Dupont, secrétaire de Pro Belgica Hainaut
Merci à Yves Roland, porte-drapeau de Pro Belgica, pour avoir communiqué certaines informations.
Merci à Rita Delloy du Lasart, membre de Pro Belgica Hainaut, pour avoir communiqué plusieurs documents iconographiques et la photo de la plaque commémorative.
Texte de Valentin Dupont, secrétaire de Pro Belgica Hainaut
Merci à Yves Roland, porte-drapeau de Pro Belgica, pour avoir communiqué certaines informations.
Merci à Rita Delloy du Lasart, membre de Pro Belgica Hainaut, pour avoir communiqué plusieurs documents iconographiques et la photo de la plaque commémorative.
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Le stand de Pro Belgica le 21 juillet
Comme chaque année, dans le cadre de la Fête du Parc, Pro Belgica a tenu toute la journée du 21 juillet un stand situé dans la Rue de la Régence. L'occasion de vendre les nombreux objets proposés dans notre boutique ainsi que de faire connaître notre association. Parmi les nombreuses personnes qui se sont succédé sur le stand, nous avons eu la joie d'accueillir le célèbre chanteur Jean-Luc Fonck du groupe Sttellla, digne représentant du surréalisme belge!
Et bravo à tous les bénévoles qui se sont relayés au cours de cette journée du 21 juillet pour le montage, la gestion et le démontage du stand de Pro Belgica!
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La présidente nationale Jacqueline de Montjoye |
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Jean-Luc Fonck (Sttellla) |
Merci à Yves Roland (porte-drapeau national) ainsi qu'à Fabian Tasset (responsable pour la province de Liège) pour leurs photos.
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