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Last Post de février à Ploegsteert

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Le 6 février, durant le Last Post au Mémorial Britannique de Ploegsteert, ce sont les corps de sapeurs-pompiers et de police de l'entité de Comines-Warneton qui ont rendu hommage aux victimes issues du Commonwealth. Des gerbes de fleurs ont également été déposées par deux sections de la Royal British Legion et une famille australienne.






Agenda des prochains Last Post au Mémorial Britannique :

- vendredi 6 mars 2015 à 19h00
- vendredi 3 avril 2015 à 19h00
- vendredi 1er mai 2015 à 19h00
- vendredi 5 juin 2015 à 19h00
- vendredi 3 juillet 2015 à 19h00
- vendredi 7 août 2015 à 19h00
- vendredi 4 septembre 2015 à 19h00
- vendredi 2 octobre 2015 à 19h00
- vendredi 6 novembre 2015 à 19h00
- vendredi 4 décembre 2015 à 19h00

Provenance des photos : Ploegsteert Info

Merci à Jean-Michel Van Elslande, membre de Pro Belgica Hainaut, pour ses photos.

Le drapeau d'honneur 1830 de Péruwelz

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Suite à son implication dans la Révolution belge au travers des volontaires qui en sont partis pour combattre à Bruxelles le 24 septembre 1830, Péruwelz figure parmi les communes qui ont reçu en 1832 des mains du roi Léopold Ier un drapeau d'honneur. Celui-ci est toujours conservé à l'Hôtel de Ville. 




Merci à Pierre A.G. Deprez, président de l'asbl "Devoir d'Avenir" et membre de Pro Belgica Hainaut, pour ses photos. 

Pro Belgica à l'hommage aux défunts de la dynastie à Laeken

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Comme chaque année, Pro Belgica était présent à la messe en l'église Notre-Dame de Laeken à la mémoire des défunts de la dynastie. Notre association y était représentée par sa présidente Jacqueline de Montjoye et son porte-drapeau Yves Roland. Le Roi et la Reine, le roi Albert et la reine Paola, la princesse Astrid et le prince Lorenz, la princesse Claire, les princesses Marie-Esméralda et Léa étaient présents ainsi que la princesse Margaretha de Luxembourg et son époux ainsi que des neveux et nièces espagnols de feue la reine Fabiola.




Yves Roland était le premier porte-drapeau à droite, juste en face de la
famille royale









D'autres membres de Pro Belgica étaient également à l'extérieur de l'église. 




Merci à Félicien Thiry de nous autoriser à reprendre ses photos. 

A noter que nous avions déjà consacré un article à la Brasserie Le Royal situé en face de l'église : lien

Hommage au roi Albert Ier à Jumet

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Le 13 février à Jumet, un hommage au roi Albert Ier s'est déroulé à son monument, situé rue Surlet. Cette cérémonie était suivie d'une réception à l'ancienne maison communale.










Merci à Anne Orban de nous autoriser à reprendre ses photos.

Par ailleurs, voici d'anciens articles consacrés à Jumet (qui fait partie de la Ville de Charleroi) :

Hommages au roi Albert Ier dans la Botte du Hainaut

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1° A Momignies :




2° A Chimay :





Merci à Michel Bourgeois (membre de Pro Belgica Hainaut) de nous avoir envoyé ces photos. 

Nous en profitons pour vous proposer de (re)lire nos articles : 

Hommage au roi Albert Ier à Mons

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Le 17 février, le 81e anniversaire du décès du roi Albert Ier et l'hommage aux membres défunts de la dynastie avait lieu à l'Hôtel de Ville de Mons. Pro Belgica y était représenté par le secrétaire provincial et six autres membres étaient également présents. 

Dans sa brève allocution M. Achille Sakkas, Représentant du Collège et Échevin des Associations patriotiques, eut une pensée particulière pour feue la reine Fabiola qui nous a quittés le 5 décembre 2014. Ensuite, des gerbes de fleurs ont été déposées au pied du buste du roi Albert Ier, installé dans la Salle des Sacquiaux. Le buste était encadré par une dizaine de porte-drapeaux, dont ceux des Vétérans du roi Albert Ier et du roi Léopold III. Le Consul d'Italie, les divers représentants de l'armée, de la police et des associations patriotiques saluèrent tour à tour le buste royal. A 16h15 exactement, le campanile de l'Hôtel de Ville sonna le glas et la cérémonie se clôtura par la Brabançonne. L'assistance fut alors invitée au vin d'honneur dans la Salle des Mariages.    








Compte-rendu et photos de Valentin Dupont, secrétaire provincial de Pro Belgica Hainaut. 

Hommages au roi Albert Ier à Jette et Ixelles

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1° A Jette




Merci à Félicien Thiry de nous avoir autorisés à reprendre ses photos.

2° A Ixelles



Hommage au roi Albert Ier à Courcelles


Exposition "14-18, c'est notre histoire !"

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Ouverte en février 2014 au Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire de Bruxelles, l’exposition « 14-18, c’est notre histoire ! », avec une double dimension belge et européenne, fait figure de référence et connaît un beau succès, dépassant les 100.000 visiteurs en octobre 2014. Cette grande exposition se décompose en cinq séquences: 

- l’Europe triomphante à la veille de la Première Guerre Mondiale ; 
- la Belgique plongée dans la guerre notamment au travers d’une carte géante et de témoignages émouvant ; 
- la guerre de position et le front belge dans laquelle le visiteur découvre une tranchée reconstituée ; 
- l’occupation, et ce à travers quatre lieux reconstitués : la Kommandantur, le bistrot, le magasin d’alimentation et la prison ; 
- et les conséquences du conflit. 




Pour cette exposition, deux fils rouges guident le visiteur le long des salles : les figures du roi Albert Ier – naturellement associé à son épouse Elisabeth – et de l’empereur Guillaume II. Dans ce cadre, des prêts viennent exceptionnellement de la Huis Doorn, dernière résidence du Kaiser aux Pays-Bas. Des pièces exceptionnelles sont ainsi présentées, souvent pour la première fois, comme des uniformes ayant appartenu aux deux souverains, une berline de gala de la Cour de Belgique, des meubles provenant du G.Q.G. de Guillaume II à Spa, des pièces d’artillerie lourde, l’ultimatum allemand à la Belgique ou encore l’exemplaire belge du Traité de Versailles. 




François-Xavier Rémion, directeur de la communication de cette exposition, explique le succès de cette exposition : « On n’a pas seulement souhaité montrer des armes, on a voulu montrer l’histoire des Belges pendant la guerre. Non seulement la résistance, mais aussi comment ils ont vécu. Tous les hommes étaient au front et les femmes faisaient vivre les ménages. Aussi, on met donc le visiteur en situation. Il traverse des décors, une tranchée ou une cellule de prison». Le Roi et la Reine, accompagnés de leurs enfants, ont visité l’exposition de manière privée. Le grand-duc Henri de Luxembourg a également tenu à la visiter, ainsi que la princesse Léa de Belgique en compagnie du roi Fouad II d’Egypte. Plusieurs personnalités de passage à Bruxelles, y sont aussi passées. Nous vous encourageons à faire de même, si ce n’est pas encore le cas, puisque « 14-18, c’est notre histoire ! » fermera ses portes le 26 avril prochain.




Merci à Cindy Ghislain, membre de Pro Belgica Hainaut, pour ses photos. 

Hommage au roi Albert Ier à Comines

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Le 17 février se déroulait pour la première fois une cérémonie en hommage au roi Albert Ier au monument érigé en sa mémoire à Comines.




Provenance des photos : Ploegsteert Info

Merci à Jean-Michel Van Elslande, membre de Pro Belgica Hainaut, pour ses photos.

Les Volontaires 1830 de Péruwelz

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En 1905, à l'occasion du 75e anniversaire de l'indépendance, l'historien local Léon Dujardin a entrepris de recenser les hommes qui participèrent aux événements de la Révolution belge, avec la précieuse aide de Jean-Baptiste Demarlière, dernier combattant péruwelzien de 1830 encore en vie à l'époque. Une première compagnie de 71 hommes est partie le 24 septembre, emmenée par le sergent-major Napoléon Simon. Arrivés deux jours plus tard à Bruxelles, ces hommes ont notamment monté la garde à la porte de Schaerbeek et 29 d'entre eux ont participé aux combats de Vilvorde. Le 10 octobre, la majorité de ces volontaires étaient de retour à Péruwelz tandis qu'un tiers, c'est-à-dire 23 hommes, ont pris part aux combats de Waelhem, de Berchem et à la prise d'Anvers.

Le 1er novembre, un second détachement est parti de Péruwelz rassemblant 26 volontaires en partance pour Anvers. Cette compagnie s'est finalement scindée : 15 hommes sont resté à Bruxelles tandis que les 31 autres ont continué la route jusqu'à Anvers. Et une troisième et dernière levée de Péruwelziens aurait eu lieu le 26 décembre. Quelques uns des ces combattants ont reçu la Croix de fer ou plus tard la Croix commémorative des Volontaires de 1830. Au total, Léon Dujardin a recensé 104 noms (voir ci-dessous) dans son livret historique sur base des archives communales, de documents détenus par des particuliers et des souvenirs du combattant Demarlière. Cette liste ne comptabilise cependant pas deux combattants de Péruwelz qui reposent dans la crypte des Martyrs à Bruxelles : Pierre Demanet et J.-F. d'Hauregard. 

Tableau représentant les Volontaires de Péruwelz

  • AUDEVAL Louis (dit "Capuchin"), cordonnier, Croix commémorative des Volontaires de 1830. 
  • BARIGAND Pierre-Joseph
  • BARRIERE Théophile (dit "Bobine"), cultivateur, Croix commémorative des Volontaires de 1830 
  • BASCOURT Nicolas 
  • BAUDIN Auguste 
  • BAUDIN Louis, capitaine 
  • BAUGNIES Elie 
  • BAUGNIES Philippe 
  • BAUGNIES Alexandre (dit "Capuche"), capitaine, adjudant-major au 4e régiment d'infanterie, choisi comme le chef des Volontaires, Croix de fer 
  • BAUGNIES Alexandre, 1er sergent
  • BOUCART Jules 
  • BUOUTON Aimé 
  • BOUVIER François 
  • BROUILLARD Arnould 
  • CAMBIER Jean-Baptiste 
  • CAUVIN Bernardin 
  • COLIN Henri 
  • COUPEZ Adolphe, maréchal 
  • CRUNELLE Jean-Baptiste (dit" Manman"), ouvrier convoyeur, Croix commémorative des Volontaires de 1830
  • DEGAVE Antoine 
  • DELATTRE François, Albert, Joseph, né le 8 mars 1805, orfèvre, combats de Waelhem, Berchem et prise d'Anvers, Croix commémorative des Volontaires de 1830 
  • DELHAYE Edouard (dit "Michelot"), né le 28 juillet 1814, cordonnier, sert dans les corps francs, Croix commémorative des Volontaires de 1830
  • DELHAYE Grégoire 
  • DELHAYE Isidore 
  • DELHAYE Joseph (dit "Canaron") 
  • DELVAUX Alphonse 
  • DELVAUX Ferdinand 
  • DEMARLIERE Jean-Baptiste (dit "Bintis"), né le 10 mai 1809, barbier, sert dans les corps francs, dernier survivant des Volontaires de Péruwelz, Croix commémorative des Volontaires de 1830
  • DESTREBECQ Augustin (dit "Tadenier") 
  • DESTREBECQ François, né le 28 août 1803, caporal, rentier, Croix commémorative des Volontaires de 1830 
  • DEVERLY  
  • DORZE Alphonse 
  • DUBIDARD (?) 
  • DUBOIS Louis 
  • DUBOIS Quentin, commune de Bon-Secours 
  • DUBREUCQ Joseph (dit "Manntiau") 
  • DUBUIS, venant de Tournai 
  • DUC Turin 
  • DUFRESNOY Edouard, tambour  
  • DUTHY Marcel 
  • EVRARD Adrien 
  • FASTREZ Emmanuel 
  • FILET Gaspard 
  • GERY Nicolas (dit "Colas Pierre-Pierre"), serrurier,  Croix commémorative des Volontaires de 1830
  • GOSSE Aubert, docteur en médecine, exerça auprès des blessés sur la ligne de combats entre Bruxelles et Anvers, Croix de fer 
  • GROS Fortuné 
  • HANARTE François 
  • HANARTE Ildephonse 
  • HANICQ Isidore, officier 
  • HUART Auguste 
  • HUET Louis 
  • JORIS Henri 
  • KENSIER Albert 
  • KENSIER Maximilien, capitaine 
  • KENSIER Noël 
  • KENSIER Zéphirin 
  • LEFEBVRE François 
  • LEJEUNE Albert 
  • LEMAIRE Fortuné, Croix commémorative des Volontaires de 1830 
  • LEMAIRE Frédéric 
  • LEMAIRE Félicien 
  • LETOT Augustin, officier
  • LETOT Louis 
  • LIEGEOIS Florent 
  • LIEGEOIS Célestin 
  • MALICE Antoine 
  • MANDERLIER Julien, caporal 
  • MARLIER Théophile 
  • MARLIER Pierre-Joseph 
  • MERCIER Albert 
  • MERCIER Joseph (dit "Canonier") 
  • MILOT Joseph, originaire de Lyon, porte-drapeau 
  • MINET Antoine, fils 
  • MUSEUR Antoine, de la commune de Bon-Secours, caporal 
  • MUSEUR Charles-Louis, de la commune de Bon-Secours, cousin du précédent 
  • PAVÔT Florimond 
  • PAVÔT Joseph, quartier de Bas-Coron, Croix commémorative des Volontaires de 1830 
  • PETILLON Frédéric 
  • PETILLON Antoine 
  • PHILIPPE Augustin (dit "Bergère"), né le 1er novembre 1805, Croix commémorative des Volontaires de 1830  
  • POTTIEZ Désiré (dit "Brisco"), cultivateur, Croix commémorative des Volontaires de 1830 
  • POTTIEZ Vincent 
  • RAVEZ Jean-Baptiste 
  • SAROT Antoine (dit "Coq"), né le 25 novembre 1806, Croix commémorative des Volontaires de 1830 
  • SAROT Hippolyte (dit "Seyette") 
  • SAUVAL Abraham 
  • SENECHAL
  • SIMON Napoléon, Jean-Baptiste, Joseph, commerçant, sergent-major, combats de Bruxelles, remarqué lors du combat à Berchem en s'élançant à la baïonnette contre l'ennemi, Croix de fer 
  • SIMON Louis 
  • SORET Louis 
  • TELLIER Louis 
  • TERLET Antoine 
  • TERLET Gabriel 
  • TONNEAU Jean-Baptiste 
  • TONNEAU Armand (dit "Marichau" ou "Maréchal") 
  • TONNEAU Séraphin 
  • TONNEAU Hippolyte, sergent 
  • VERDIERE (dit "Désiré du Cacheux") 
  • VIVIER Damas 
  • WATTECAMPT Toussaint 
  • WATTECAMPT Honoré 
  • WATTIAU Jean-Baptiste 
  • WIBAUT Jean-Baptiste 
  • WUILBAUT François

Nous avons déjà consacré un article au drapeau d'honneur reçu par Péruwelz en 1832 : lien

Merci à Pierre A.G. Deprez, président de l'asbl "Devoir d'Avenir" et membre de Pro Belgica Hainaut, pour sa photo du tableau.  

______________________
Sources : 
- BELS Frans, "Les médaillés péruwelziens de la Révolution de 1830", Généalogie et Histoire [consulté en ligne : lien]
- Liste nominative des citoyens décorés de la Croix de fer publiée d'après le Moniteur par les soins de la Société centrale des décorés de la Croix de fer (1865), Bruxelles, P.-M. Michelli

Le mausolée Gendebien à Mons

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Dans le cimetière de Mons, le mausolée Gendebien s'apparente à un haut obélisque sur un socle néoclassique. Dans une documentation éditée par Hainaut Culture et Démocratie, il y est précisé que « chaque face de l'obélisque est ornée d'une palme, d'une amphore et d'une couronne de pavot enrubannée avec, en son centre, un hibou. Le socle est surmonté d'un fronton triangulaire flanqué d'acrotères et comportant un sablier ailé. Le monument constitue une sorte de rond-point dans la circulation de cette partie latérale de la nécropole, ce qui signifie bien la considération pour le défunt lors de l'octroi de la concession. Il attire l'attention par sa hauteur, mais également par la richesse des symboles qui se répartissent à différentes niveaux de la construction».

© Jacky Legge


Sous ce mausolée repose notamment la dépouille de Jean-François Gendebien, « Jurisconsulte - Magistrat - Législateur». Son décès fut à l'origine d'une décision exceptionnelle de la Ville puisque sur le côté droit du mausolée une plaque indique que  « par délibération du 6 août 1838, le Conseil communal de Mons à conférer gratuitement ce terrain consacré à la sépulture de M. Jean-François Gendebien ; son doyen d’âge et le plus ancien de ses membres, 54 années de soins assidus, donnés aux intérêts de sa ville et de son pays, ont motivé ce témoignage de gratitude envers cet estimable magistrat ». Quatre mots sont disposés aux extrémités de cette plaque : « Indépendance – Zèle – Justice – Désintéressement».

© Jacky Legge

Fils de Jean-Joseph Gendebien (1718-1803) et de Marie Louise Sebastien (née en 1721), Jean-François Gendebien est né le 21 février 1753 à Givet, dans le département français des Ardennes. Après des études en droit à Liège, Paris et Vienne, il fut licencié en droit à l'Université de Louvain en 1777. Il décida de s'installer à Mons où il s'inscrit comme avocat en 1779 au Conseil souverain de Hainaut. L'année suivante, il est devenu intendant de la Maison d'Arenberg. Fidèle serviteur de cette prestigieuse famille, il suivit en cela les pas de son père qui en était déjà un conseiller. Du côté familial, il s'est marié en 1785 avec Célestine de Bray (1761-1830). Le couple a eu six enfants : Emilie (1786-1842), Thérèse (1787-1860), Alexandre (1789-1869), Jean-Baptiste (1791-1865) et Victoire (1789-1864).



Dans un compte-rendu d'une biographie écrite à son sujet en 1940 par Garsou, P. Verhaegen écrit l'année suivante que « durant les années 1783 à 1794, il prodigue son activité et son savoir en faveur des intérêts de ses concitoyens, dont il aide à défendre les droits contre les entreprises de Joseph II et des fonctionnaires autrichiens. En particulier, lors de la seconde restauration autrichienne (mars 1793-juillet 1794), il s’efforce d’amener sa province à venir en aide au souverain et à ses armées, tout en faisant respecter les privilèges du peuple hennuyer» (Verhaegen ; 204). Après avoir été naturalisé en 1784, il fut nommé greffier échevinal du magistrat de Mons avant d'être destitué par le régime autrichien en 1789. Il fut d'ailleurs otage durant un mois à Bruxelles puis libéré grâce à la Révolution brabançonne. L'année suivante il intégra le Congrès des Etats Généraux et fut le co-auteur d'un projet de texte des Etats-Belgiques-Unis.

Sous la période française, il refusa d'intégrer au Conseil des Anciens en 1797 avant d'être nommé pour ses divers mérites au Conseil Général du Département de Jemappes. Refusant le poste de maire, il était tout de même conseiller communal, président du tribunal de première instance de Mons et, avec le concordat en 1802, membre de la fabrique d'église de Saint-Nicolas de Havré. En 1805, il fut nommé membre du Corps législatif par le Sénat sur proposition du collège électoral. Il occupa cette fonction jusqu'en 1814. A l’ origine d’« un mémoire lumineux concluant à restituer aux mines leur caractère de propriété immobilière et à respecter les droits acquis des charbonniers» (Verhaegen ; 206) pour le compte Conseil Général du Département, il fut l’un de ceux qui ont permis l’adoption de la loi de 1810 sur les mines. En effet, depuis 1794, une loi française de 1791 mettait les mines à la disposition de la nation. Une mesure qui était vue comme une confiscation notamment dans le Hainaut. Dans cette tâche, il eut à rencontrer Napoléon pour le convaincre.

© Jacky Legge

De mai à juin 1815, il participa à La Haye à la commission en charge de la révision de la Loi fondamentale suite à l'inclusion des provinces belges au sein des Pays-Bas. Il était alors plutôt bien vu par le régime de Guillaume II. Depuis 1811, il avait d'ailleurs œuvré en faveur de contacts réguliers entre parlementaires hollandais et belges. Dès 1815, il intégra donc la seconde Chambre des Etats Généraux des Pays-Bas. En 1821, il décida d'abandonner sa carrière politique afin de se consacrer au barreau, à son rôle auprès des Arenberg mais aussi à ses affaires au sein de l'industrie charbonnière. Bien que d'autres sources indiquent que les autorités aient fait en sorte qu'il ne se représente pas aux élections. Quoiqu'il en soit, il fut remplacé par le comte Dieudonné du Val de Beaulieu.  

Il mit un terme à sa retraite politique avec le déclenchement de la Révolution belge en 1830 qu'il ne soutint pourtant pas, contrairement à son fils Alexandre, car opposé à sa forme violente. Cela n'empêche pas qu'il ait été nommé dès le 5 octobre comme président du tribunal de Mons par le gouvernement provisoire. Il fut également élu pour l'arrondissement de Soignies au Congrès National, tout comme ses deux fils, Alexandre et Jean-Baptiste, élus respectivement par les districts de Mons et Charleroi. En tant que doyen de cette assemblée, il présida les premières séances et participa de manière active aux débats. Il se montra en défaveur du bicaméralisme et soutint l'exclusion perpétuelle des Orange-Nassau au trône de Belgique. Défenseur de la candidature du baron Surlet de Chokier pour le poste de Régent, il vota successivement pour le duc de Nemours puis, suite au désistement de ce-dernier, pour le prince Léopold de Saxe-Cobourg comme Roi des Belges.

En 1835, il se retira progressivement de la vie publique. L'année précédente, il avait déjà abandonné la direction du Comité de secours des réfugiés politiques. Il resta cependant jusqu'au bout membre du conseil communal et président du tribunal de Mons. Jean-François Gendebien est décédé à l'âge de 86 ans le 4 mars 1838 à l'âge de 86 ans. Il était détenteur de plusieurs décorations, dont la Légion d'Honneur (1810), l'Ordre du Lion belgique (1815), la Croix de fer (1835) et était Chevalier de l'Ordre de Léopold (1836).

Nous remercions vivement Catherine Hocquet, membre de Pro Belgica, pour la documentation éditée par Hainaut Culture et Démocratie, association qu'elle préside, qu'elle a mise à notre disposition. Les photos du mausolée sont signées Jacky Legge.
_______________________
Sources: 
- FRANÇOIS L. (1990), « GENDEBIEN, Jean-François » dans Nouvelle biographie nationale, Ed. de l'Académie Royale de Belgique, tome 2, pp. 188-189 [extrait consulté en ligne sur Unionisme.be]
- GERARD P.A.F. (1845), Ferdinand Rapédius de Berg: Mémoires et documents pour servir à l'histoire de la Révolution Brabançonne, tome 2, Bruxelles, Demanet, p. 364 
- VERHAEGEN P. (1941), « Garsou (J.). Jean François Gendebien, Jurisconsulte et homme politique, 1753-1839 », Revue belge de philologie et d'histoire, n°1, vol. 20, pp. 204-208
- Liste nominative des citoyens décorés de la Croix de fer publiée d'après le Moniteur par les soins de la Société centrale des décorés de la Croix de fer (1865), Bruxelles, P.-M. Michelli, p. 71

Hommage à Albert Ier dans la commune d'Ham-sur-Heure

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Départ du cortège emmené par le bourgmestre Yves Binon et les échevins


Les portes-drapeaux présents


La fanfare de Nalinnes


Réception à la maison communale après l'hommage

Merci à Jacques Ganty de nous avoir autorisés à reprendre ses photos.

Anniversaire du crash du B17 à Momignies

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Le 8 février 1944 s'écrasait à Macquenoise, aujourd'hui section de la commune de Momignies, le B17 "Susan Ruth". A l'occasion du 71ème anniversaire de l'événement, une messe était célébrée à l'église de Macquenoise suivie d'une minute de silence au monument aux morts et une cérémonie à la Distillerie. 







Merci à Michel Bourgeois, membre de Pro Belgica Hainaut, de nous avoir envoyer ces photos.

Hommage au roi Albert Ier à Tournai

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La section Ath-Tournai-Mouscron du Mouvement Dynastique (lien vers leur blog) a organisé un hommage devant la statue du roi Albert Ier à Tournai, après leur assemblée générale. Plusieurs membres de Pro Belgica y participaient, dont le porte-drapeau Whesley Charlez, un des deux plus jeunes membres de Pro Belgica Hainaut.







Merci à Pascale Giudicelli (maman de Whesley) de nous avoir autorisés à reprendre ses photos.

Hommage au roi Albert Ier à Charleroi

Le carnaval d'Alost

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Vieux de 600 ans, le carnaval d'Alost en Flandre-Orientale se déroule chaque année, trois jours durant, à partir du dimanche précédant le carême chrétien. Caractérisé par un humour subversif, l'exubérance et la parodie des événements locaux, nationaux et internationaux, le carnaval d'Alost a été inscrit en 2010 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO. Cette dernière indique sur la fiche dédiée à l'événement que "les festivités sont marquées par la proclamation symbolique du Prince du Carnaval comme maire de la ville d’Alost, lequel s’en voit remettre la clé au cours d’une cérémonie destinée à tourner en ridicule les hommes politiques de la ville ; une procession d’effigies de géants et de « Bayard », le cheval de la légende de Charlemagne ; une danse des balais sur la place du marché central pour chasser les fantômes de l’hiver ; une parade de jeunes gens travestis en femmes, avec des corsets, des landaus et des parapluies cassés ; et le rituel final pendant lequel l’effigie de Carnaval est brûlée en grande pompe – sous les cris des carnavaliers qui prétendent vouloir poursuivre la fête durant toute la nuit". Le carnaval d'Alost qui représente un an de travail pour de nombreux habitants attire en moyenne 100.000 spectateurs.











Merci à Félicien Thiry de nous autorisé à reprendre ses photos.

Notre précédent article sur le carnaval de Binche : lien

Les 14 sections du Mouvement Dynastique

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Historique 

Créé en 1963, le Mouvement Dynastique est devenu une asbl qui a pour objectif de promouvoir l'union des Belges et la fidélité envers la Belgique et sa famille royale, de perpétuer le culte du souvenir de nos héros, de patronner des études historiques ou héraldiques en rapport avec la monarchie. Le Mouvement Dynastique ne souhaite pas s'occuper de questions politiques et philosophiques. 

La fonction de président national du Mouvement Dynastique a été occupée par : 
- le chevalier Poulet de Houtain (de 1963 à 1974) 
- M. Henry Seghers (de 1974 à 1980) 
- M. Pierre Musschoot (de 1981 à 1999) 
- Mme Eliane Vander Vinck-Jamez (de 2000 à 2006) 
- M. René Lievens (de 2006 à 2014) 
- M. Patrice Férir (depuis 2014) 

Un bulletin trilingue est édité à l'échelon national pour les membres. Il existe aujourd'hui 14 sections (au fil du temps, certaines ont fusionné ou sont disparues, comme celle de Mons-Borinage) : Bruges, Brabant wallon, Bruxelles/Laeken, Charleroi, Couvin, Dinant, Florennes/Mettet, Jette, La Calamine, Malonne, Ostende, Schaerbeek, Tournai/Ath/Mouscron, et Verviers. Actuellement, ils ne disposent pas de site Internet, mais ont, depuis 2014, un groupe sur Facebook : www.facebook.com/groups/mouvement.dynastique 

Contacts entre Pro Belgica et le Mouvement Dynastique 

Nos deux associations ayant des objectifs similaires, les contacts sont réguliers entre nous. A plusieurs reprises, nous avons parlé d'eux sur notre blog : lors de l'appel de leur président pendant la crise politique de 2011 (lien), à l'occasion de leurs 50 ans en 2013 (lien), ou pour présenter leurs sections de Tournai/Ath/Mouscron (lien) et de Florennes (lien). En 2014, M. Patrice Férir, président national du Mouvement Dynastique, était aux côtés des responsables de Pro Belgica pour la Journée Nationale des Prisonniers Politiques, l'hommage à deux combattants de 1830 à Lombise et Fouleng, la journée nationale des porte-drapeaux, et la commémoration de septembre à la place des Martyrs à Bruxelles. 

La présidente de Pro Belgica Jacqueline de Montjoye aux côtés de M. Patrice Férir
(au centre) et M. René Lievens (à gauche), l'actuel et le précédent président
du Mouvement Dynastique lors de la Journée du Prisonnier Politique en 2014


Coordonnées des 14 sections du Mouvement Dynastique 

BRUGES : René Daems - 69, K.Deswertlaan - 8370 Blankenberge (renedaems@telenet.be

BRABANT WALLON : Jean-Luc Lengele - 78, rue de la Cayenne - 1360 Perwez (gapejll@yahoo.fr)  

BRUXELLES/LAEKEN : Jean-Pierre Vanden Eynde - 38, rue Minique - 1495 Marbais (jp.vde@skynet.be

CHARLEROI : Anne-Marie Philippe - 118, avenue Eugène Mascaux - 6001 Marcinelle (am_renard@hotmail.com

COUVIN : Claude Lemaire - 31, rue du parc Saint-Roch - 5660 Couvin 

DINANT : Pierre Férir - 19, rue des Chardonnerets - 5500 Dinant 

FLORENNES/METTET : René Lauvaux - 37b, rue de Mettet - 5620 Florennes 

JETTE : Jean Charles - 36, Heuveldal - 1853 Strombeek-Bever 

LA CALAMINE : Philippe Hilligsmann - 19, Hasardstrasse - 4720 Kelmis (philippe.hilligsmann@skynet.be

MALONNE : Paul Marchal - 141, route de la Navinne - 5020 Malonne 

OSTENDE : Roland Tanghe (roland.tanghe@telenet.be

SCHAERBEEK : Jacques Fierens - résidence Arkansas - drève de Nivelles, 182 (boîte 6) - 1160 Woluwe-Saint-Pierre 

TOURNAI/ATH/MOUSCRON : Patrice Férir - 105, pavé d'Ath - 7830 Bassily 

VERVIERS : Christian Schaus - résidence du Bois-Saint-Jean - rue du 1er mai, 4 (boîte 53) - 4102 Bois-Saint-Jean (christian.schaus@hotmail.com)

Les trois médailles belges en athlétisme

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Lors des championnats d'Europe d'athlétisme en salle à Prague, la Belgique a décroché trois belles médailles. Nafissatou Thiam a tout d'abord obtenu la médaille d'argent en pentathlon suivie par Dylan Borlée dans le 400 m qui a décroché lui aussi une médaille d'argent. Ces championnats se sont terminés en apothéose avec la médaille d'or de l'équipe masculine du 4x400 m, composée des frères Dylan, Kevin et Jonathan Borlée et de Julien Watrin. Les "Belgian Tornados" comme ils sont surnommés ont par la même occasion battu un record d'Europe. De retour en Belgique, ils ont tout naturellement été reçus par le Roi au Palais de Bruxelles. La coordinatrice du Haut Niveau à la Ligue Belge Francophone d'Athlétisme a déclaré : "La Belgique a une belle génération et espère encore créer de belles surprises en vue des Jeux Olympiques de Rio en 2016".   




Bravo les Belges ! 

Edouard de Rouillé, bourgmestre d'Ath et membre du Congrès National

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Sa famille

La famille de Rouillé est originaire de Touraine et dispose d'un hôtel particulier à Paris. Mais Louis de Rouillé (1739-1814) n'est pas bien vu au sein de l'aristocratie française : Parisien raffiné, libertin effréné, il dilapide la fortune ancestrale des Rouillé. 

En 1777, Louis épouse une Hennuyère : Angélique Pollart (1756-1840), fille unique de Ferdinand Pollart de Herimez (qui gérait la châtellenie d'Ath) et d'Antoinette de Pestre dont la famille a construit le château de Seneffe. La famille Pollart est établie à Ormeignies depuis le XVIème siècle et a été anoblie à la fin du XVIIème siècle. C'est donc au château d'Ormeignies qu'Angélique passe son enfance. A l'âge de 18 ans, elle rencontre son futur mari libertin et ruiné, âgé de 35 ans, à la société maçonnique mixte d'Ath, "L'Amitié ou la Parfaite Union". Le couple eut plusieurs enfants, mais ne fut guère heureux : Louis préfère Paris à son épouse, Angélique Ormeignies à son mari. Ce sont les parents d'Edouard de Rouillé. 



Edouard de Rouillé (1786-1865) 

Ex-sabreur de l'Empire et héros de Wagram, la chute de Napoléon lui fait renoncer à la carrière militaire. Il regagne ensuite le Hainaut où il fréquente aussi la loge maçonnique "L'Amitié ou la Parfaite Union". En 1815, Edouard épouse Aldegonde Van Segbroeck, fille d'un riche marchand de draps et ancien maire d'Ath qui reçut dans son hôtel particulier le roi Louis XVIII lors de son passage à Ath! Edouard refusa de travailler pour ses beaux-parents, et se lança en politique : membre des Etats de Hainaut, commandant de la garde bourgeoise de 1830, membre du Congrès National 1830-1831, bourgmestre d'Ath de 1830 à 1833, sénateur de 1831 à 1848. En 1857, il reçoit le titre de comte qu'il peut transmettre à son fils Adhémar. 



Son rôle dans les événements de 1830 

Dans un contexte économique et social déprimé, les événements bruxellois attisent la colère des Athois contre le gouvernement de La Haye. Les autorités communales comptent sur la garde urbaine pour les préserver des excès populaires. L'entente règne entre le bourgmestre Ricart du Régal et Edouard de Rouillé, nommé dès le 28 août commandant en chef de la garde urbaine par le conseil de Régence. La garde urbaine, forte de 500 hommes, répartie en sections de 20 hommes, patrouille toute la nuit du 29, rétablit l'ordre, mais n'empêche pas l'enlèvement des armes royales des bureaux des domaines et des messageries. 

Edouard de Rouillé est impliqué dans la révolution bien malgré lui, sur l'insistance de quelques jeunes qui "lui dirent que son refus était très mal interprété et pourrait être dangereux qu'on s'était déjà attroupé près de sa maison où sa femme et ses enfants étaient très alarmés". 

Le 18 septembre, il rappelle aux hommes et aux officiers le devoir d'observer strictement les consignes et de s'acquitter scrupuleusement de son service, tandis que "Le Courrier de l'Escaut" ranime l'élan patriotique de la fin du mois d'août. Dès lors, les incidents se multiplient : les militaires hollandais sont injuriés et agressés par les patriotes. 

La révolution de 1830 est-elle une révolution nationale? La Régence d'Ath est partagée : à côté d'un bourgmestre orangiste (Ricart du Régal), de conseillers francophiles (Delescluse père et fils) et de quelques patriotes (L. Defacqz et E. Dupret), on relève de nombreux hésitants. Eugène Defacqz (qui n'est pas conseiller de Régence) est pratiquement le seul à afficher publiquement ses sentiments patriotiques belges dès la fin du mois d'août. Il entraîne dans son sillage quelques libéraux comme Emmanuel Dupret (futur bourgmestre de Tongre-Saint-Martin) et l'avocat Maximilien Deghouy. Les autres préfèrent attendre les événements. Si la bourgeoisie demeure prudente, la noblesse reste longtemps loyaliste à l'égard de Guillaume Ier : le prince Eugène de Ligne et le comte Edouard de Rouillé craignent l'anarchie. 

Plus d'infos sur la révolution de 1830 dans la région d'Ath : lien 

Le comte Edouard de Rouillé est ensuite membre du Congrès National en 1830 et 1831. 

Son décès 

Le comte Edouard de Rouillé décède en 1865 et est inhumé dans la crypte de sa famille. Construite contre l'église d'Ormeignies, elle compte 26 caveaux dont 16 sont occupés. La première inhumation eut lieu en 1809 et c'est Edouard (fils d'Adhémar et petit-fils d'Edouard), dernier comte de Rouillé, mort sans descendance, qui est le dernier à y avoir été enterré en 1938. Ses deux sœurs avaient épousé des comtes d'Ursel, et le château d'Ormeignies fut vendu et démoli avant la deuxième guerre mondiale. Seule cette crypte à Ormeignies rappelle l'histoire des comtes de Rouillé. 

Vue générale de la crypte en 1991
© asbl Les Amis d'Angélique de Rouillé 
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Sources : 
- "Richesse oblige : la Belle Epoque des grandes fortunes" d'Eric Meuwissen (éditions Racine, 1999) 
- "La révolution de 1830 au pays d'Ath" de Jean-Pierre Delhaye (annale du Cercle Royal d'Histoire d'Ath, 1982/1983)
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